
Comment créer des liens lorsque tout semble divisé ?
Comprendre comment nous qualifions certains aspects de nous-mêmes de « positifs » ou de « négatifs » est une compétence fondamentale pour le développement…
Découvrez dans cet article l’approche qui vous permettra de créer des liens lorsque tout semble divisé !
Avez-vous remarqué à quel point les divergences d’opinion peuvent facilement dégénérer en véritables tempêtes ces derniers temps ? Notre climat émotionnel est sombre, voire menaçant, alors que nous assistons en temps réel aux tensions liées à la division. Si les conflits sont naturels, lorsqu’ils prennent de l’ampleur, ils peuvent nuire aux relations, voire les détruire. Que pouvez-vous faire pour contrer la polarisation dans les systèmes qui vous entourent ?
C’est lorsque les émotions sont vives et que les opinions polarisées font surface que les techniques inspirées des systèmes prennent tout leur sens. Dans les moments tendus et potentiellement explosifs, nous pouvons encourager les relations positives. Nous pouvons répondre à ce qui est inconfortable avec habileté et intention. Même un petit effort – une pause avant de répondre, une question réfléchie, une tentative de compréhension – peut avoir des répercussions sur l’ensemble.
Tout le monde aime les bonnes histoires, et l’intrigue des contes classiques est réconfortante et prévisible. Le héros rencontre le méchant et finit par le vaincre.
Cependant, les défis complexes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui ne sont pas si simples à définir. Une action dans une partie d’un système a des répercussions inattendues ailleurs. Les problèmes eux-mêmes sont complexes. Nous avons besoin de toute notre générosité et de notre sagesse collective pour les résoudre ensemble.
Il est tentant de prendre l’habitude de se considérer mutuellement comme le problème, plutôt que de se voir comme des alliés dans la résolution de questions difficiles. Le projet Perception Gap est une initiative visant à comprendre les forces qui alimentent la polarisation aux États-Unis. L’étude initiale a révélé que la perception qu’ont les Américains des autres groupes politiques est déformée. Beaucoup surestiment l’extrémisme réel de ceux qui se trouvent à l’autre bout du spectre politique. Plus les opposants semblent extrêmes, plus nous leur témoignons d’hostilité.
« À un niveau fondamental, ces malentendus nous font également penser que nous avons moins de points communs et, par conséquent, peuvent nous rendre moins disposés à engager le dialogue. Si vous partez du principe qu’une personne avec laquelle vous êtes en désaccord a des opinions extrêmes, pourquoi même essayer de discuter ? », explique Paul Oshinski, de More in Common, à propos des conclusions du projet Perception Gap.
Ce qui semble être des opinions polarisées peut en réalité s’apparenter davantage à un continuum, avec un éventail de possibilités. Comment une conversation habile pourrait-elle rapprocher des positions opposées ?
Comme toujours, le travail de transformation des systèmes commence par nous-mêmes. Nous pouvons faire un effort pour comprendre les points de vue qui remettent en question les nôtres. Les recherches montrent que la diversité des pensées et des origines rend les systèmes plus intelligents et plus solides. La diversité infinie n’est pas un problème à résoudre, mais une force à célébrer.
« La paix ne signifie pas l’absence de conflits : les différences seront toujours présentes. La paix signifie les résoudre par des moyens pacifiques, par le dialogue, l’éducation, la connaissance et des méthodes humaines. »
– Dalaï Lama XIV
Nous pouvons choisir de créer des liens, non seulement en temps de crise, mais aussi dans les petits moments du quotidien. Nous le faisons par la manière dont nous exprimons notre désaccord, dont nous écoutons et dont nous nous comportons. Cela ne signifie pas éviter les conflits, mais plutôt les affronter. Écouter pour comprendre apaise les tensions, allume l’étincelle d’une relation positive et renforce l’idée que nous avons tous notre place.
Le danger réside dans le fait de blâmer ceux qui ne sont pas d’accord avec nous. Une mentalité « nous contre eux » transforme une opinion différente en problème, plutôt que de s’attaquer au problème lui-même. Le mot « eux » efface les nuances et supprime le contexte.
Si la technologie facilite plus que jamais l’accès à l’information, elle crée également des chambres d’écho. Les réseaux sociaux et les chaînes d’information sont conçus pour retenir notre attention. Les algorithmes rationalisent nos flux en fonction de ce que nous avons montré que nous aimions. Ils provoquent une réponse émotionnelle, plutôt que de cultiver une vision équilibrée.
Une façon d’échapper à votre bulle est de cultiver votre esprit critique. Même lorsque nos informations proviennent de sources crédibles, la réalité est qu’il y aura toujours une certaine forme de partialité.
Les travaux de John Gottman identifient les comportements toxiques dans les relations, les « quatre cavaliers » qui empoisonnent lentement les liens.
Le travail visant à contrer les polarités est compliqué et inconfortable. Mais il apporte aussi de l’espoir. Tant que nos efforts pour créer des liens sont sincères, même les opinions polarisées peuvent commencer à évoluer. En privilégiant la compréhension plutôt que la condamnation, le dialogue plutôt que la division, et la guérison plutôt que la souffrance, nous influençons positivement les systèmes qui nous entourent.
Créer des liens au milieu des désaccords, c’est ce que nous appelons le « Worldwork ». Le coaching systémique des organisations et des relations (ORSC™) utilise des outils pour nous aider à ne plus nous considérer les uns les autres comme le problème. Au lieu de peser qui fait quoi à qui, nous plaçons les défis devant nous et les abordons ensemble.
👉 Pour aller plus loin en systémique et vous approprier une expertise de pointe, n’hésitez pas à nous consulter :
Par mail – team@birdscoaching.com
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Auteur : CRR Global
Traduction : L’équipe ORSC France
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