
Élever le leadership grâce à l’intelligence des systèmes relationnels (RSI)
Comprendre comment nous qualifions certains aspects de nous-mêmes de « positifs » ou de « négatifs » est une compétence fondamentale pour le développement…
Comprendre comment nous qualifions certains aspects de nous-mêmes de « positifs » ou de « négatifs » est une compétence fondamentale pour le développement personnel et la maîtrise des relations. Dans le contexte du coaching individuel ou du développement du leadership, la conscience de soi ne consiste pas seulement à savoir qui l’on est, mais aussi à reconnaître comment les jugements sociétaux, culturels et internes façonnent la perception que l’on a de soi.
Le cadre ORSC introduit ainsi le concept du moi secret. Il s’agit d’aspects cachés de l’identité, refoulés par peur du jugement ou du rejet. En effet, ces aspects recèlent souvent un potentiel inexploité. Pourtant, ils restent enfermés dans des normes sociétales, des stéréotypes ou encore des récits personnels qui les qualifient d’indésirables.
Par conséquent, cet étiquetage peut faire obstacle à l’authenticité et à la résilience émotionnelle. Or, ces deux éléments sont essentiels pour entretenir des relations saines et diriger efficacement. C’est pourquoi, en examinant les influences qui façonnent ces jugements, les individus peuvent progressivement transcender leurs croyances limitatives. Ainsi, ils embrassent leur complexité et, en fin de compte, créent des liens plus profonds et plus significatifs dans leur vie personnelle et professionnelle.
La méthodologie ORSC souligne l’importance d’explorer le moi secret. Il s’agit de parties de nous-mêmes que nous cachons en raison d’une inadéquation perçue ou d’une incongruité avec les idéaux sociétaux ou personnels. Par exemple :
L’approche ORSC met l’accent sur la pensée systémique, encourageant les individus à comprendre leur moi dans le contexte plus large de leur environnement, de leurs relations et de leurs antécédents culturels. Lorsque le moi secret est reconnu, les individus ont accès à des forces et à des dimensions cachées de leur identité qui peuvent enrichir leur vie et leurs relations.
1. Stéréotypes et jugements sociaux
Dès notre plus jeune âge, nous intériorisons ainsi les messages de la société sur les traits de caractère souhaitables. Par exemple, l’affirmation de soi peut être célébrée dans un environnement. À l’inverse, elle peut être critiquée comme de l’agressivité dans un autre. De même, des traits comme l’introversion ou la sensibilité sont souvent sous-estimés. Au contraire, certaines cultures privilégient l’extraversion et la retenue émotionnelle.
De plus, la recherche montre que les stéréotypes influencent notre perception de nous-mêmes et celle des autres. En effet, ces stéréotypes intériorisés peuvent provoquer du doute de soi ou, à l’opposé, de la surcompensation. Ainsi, ils influencent les aspects de notre identité que nous supprimons ou, au contraire, mettons en avant.
2. Normes et attentes culturelles
Les cadres culturels jouent un rôle important dans la détermination des traits de caractère qui sont considérés comme positifs. Par exemple, dans les cultures individualistes, l’indépendance et l’ambition sont considérées comme des traits positifs :
Ces attentes culturelles peuvent créer des tensions, en particulier pour les personnes travaillant dans des contextes interculturels. Un leader élevé dans une société collectiviste peut avoir du mal à faire valoir ses idées dans une entreprise, car il perçoit son humilité comme un désavantage.
3. Récits personnels et jugements intériorisés
Nos expériences personnelles et notre éducation façonnent donc aussi les parties de nous-mêmes que nous embrassons ou rejetons. Par exemple, un enfant critiqué pour être « trop émotif » peut réprimer ses sentiments en grandissant. Il peut alors percevoir son ouverture émotionnelle non plus comme une qualité, mais comme une faiblesse. Or, ces récits persistent souvent à l’âge adulte, limitant ainsi l’expression de soi et l’authenticité.
C’est pourquoi les interventions de coaching jouent un rôle clé. Elles aident à identifier et remettre en question ces jugements intériorisés. Ainsi, elles favorisent une meilleure acceptation de soi et un développement personnel plus épanoui.
1. Remettre en question la stigmatisation
Le fait de qualifier certaines parties de nous-mêmes de négatives découle souvent d’un préjugé sociétal plutôt que de défauts inhérents. Par exemple, la vulnérabilité – autrefois considérée comme une faiblesse – est aujourd’hui reconnue comme une compétence essentielle en matière de leadership. De même, des traits de caractère tels que l’introversion ou la prudence peuvent être considérés comme des atouts, car ils offrent des perspectives uniques et favorisent une prise de décision réfléchie.
2. Accepter la complexité
Le cadre ORSC encourage les individus à se considérer comme un système dont chaque partie – positive ou négative – contribue à l’ensemble. En intégrant ces parties plutôt qu’en les supprimant, les individus peuvent parvenir à une identité plus authentique et plus autonome.
Par exemple, le fait de trop réfléchir, souvent perçu négativement, peut se traduire par une planification stratégique exceptionnelle si l’on considère qu’il s’agit d’un souci du détail. De même, la sensibilité émotionnelle peut devenir une force dans les rôles nécessitant de l’empathie et de l’intelligence émotionnelle.
Utilisez des questions telles que « Quelle est la partie de moi-même que je cache le plus et pourquoi ? » pour encourager l’exploration de soi.
Remettez en question les étiquettes négatives en identifiant les contextes dans lesquels ces traits de caractère constituent des points forts.
Incorporer des exercices systémiques tels que des phrases (« Si vous me connaissiez vraiment… ») pour aider les clients à explorer leur moi caché en toute sécurité.
En explorant les influences qui façonnent nos jugements, nous dépassons les étiquettes limitatives, qu’elles soient « positives » ou « négatives ». Le cadre ORSC propose une méthodologie efficace pour révéler les forces cachées du moi secret. Il aide ainsi à favoriser l’authenticité et à construire des relations plus profondes et épanouissantes.
La véritable croissance personnelle commence lorsque nous cessons de nous juger. C’est en embrassant pleinement qui nous sommes que nous maîtrisons mieux nos relations.
Auteure : Louise Blackman, Directrice marketing
Traduction : L’équipe ORSC France
Et si vous voulez savoir « Comment construire une culture de la sécurité psychologique dans les équipes ? » lisez notre article sur le sujet juste ici.
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