Intégrer la neurodiversité sur le lieu de travail

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Intégrer la neurodqversité sur le lieu de travail

 

La neurodqversité implique des défis que les personnes neurotypiques ne rencontrent pas. Le monde n’est pas structuré pour les personnes neurodivergentes, ce qui peut entraîner un manque de compréhension au travail et dans la vie privée. L’acte de « masquer » pour paraître neurotypique peut entraîner des niveaux élevés de stress et générer de l’anxiété. La création d’un environnement de travail inclusif et favorable présente de nombreux avantages moraux et commerciaux. 

 

Une main d’œuvre diversifiée : neurodiversité et inclusion

Selon l’association caritative britannique ADHD Aware, 30 à 40% de la population est la neurodivergente – un terme qui, selon le National Symposium on Neurodiversity, englobe « la dyspraxie, la dyslexie, le TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité), la dyscalculie, l’autisme, le syndrome de Gilles de la Tourette et autres« . La réalité est donc que presque toutes les entreprises ont déjà des employé•es souffrant de différentes maladies neurodiverses ou en auront sans aucun doute à l’avenir. Pourtant, un sondage réalisé par le CIPD auprès de professionnel•les britanniques des ressources humaines ) révélé que 72% d’entre eux déclaraient que la neurodiversité ne faisait pas partie des pratiques de gestion des ressources humaines de leur organisation. 

Les statistiques montrent que seuls 16% des adultes autistes occupent un emploi rémunéré à temps plein au Royaume-Uni, contre 47% des personnes handicapées et 80% des personnes non-handicapées. 

Les personnes dyslexiques sont jusqu’à cinq fois plus susceptibles d’être au chômage et 35% des entrepreneur•eues se déclarent dyslexiques, ce qui laisse penser que de nombreuses entreprises manquent à l’appel en échouant à attirer ou à retenir un important groupe de talents ambitieux. 

 

Les avantages de la neurodoversité sur le lieu de travail

Ces dernières années, les avantages de l’emploi d’une main-d’œuvre neurodiversifiée ont fait l’objet d’une prise de conscience accrue. Microsoft, JP Morgan Chase, EasyJet, EY, BT, Google, SAP et GCHQ encouragent activement les candidat•es neurodivergent•es, suppriment les barrières potentielles à l’entrée dans le processus de recrutement et veillent à ce que le personnel soit soutenu pour réaliser son potentiel. 

Pour illustrer le potentiel offert par l’augmentation de la neurodiversité sur le lieu de travail, nous examinons deux exemples réussis de grandes entreprises. Dans un article paru dans the Guardian, l’agence de renseignements britanniques CGHQ a révélé que ses apprenti•es sont quatre fois plus susceptibles d’être atteint•es de dyslexie que celles et ceux qui suivent les programmes d’autres organisations, et que « les personnes atteintes de dyslexie possèdent des compétences précieuses pour repérer les schémas que les autres ne voient pas ». Six mois seulement après le début de son programme « Autism at work », la banque d’investissement JP Morgan Chase a constaté que les employé•es participant au programme étaient 92% plus productifs et 48% plus rapides que leurs collègues neurotypiques. 

 

Renforcer les équipes grâce à de nouvelles perspectives

S’il est important de ne pas stéréotyper les personnes neurodivergentes en établissant des groupes de compétences distincts, les recherches sur la diversité sur le lieu de travail sont claires. La promotion d’une culture de travail inclusive encourage la diversité de pensée, la créativité et la pensée latérale. La diversité cognitive peut également renforcer les équipes en apportant des approches du travail, de l’innovation et de la créativité d’une valeur unique. Il en résulte un avantage concurrentiel dont beaucoup d’entreprises ne profitent pas. 

 

Coaching d’équipe et de relations : bien travailler ensemble

Comme toujours, chez CRR, nous plaçons les équipes et les relations au cœur de tout ce que nous faisons. 

Fondamentalement, ORSC s’appuie sur l’Intelligence relationnelle Systémique, IRS (Relationship System Intelligence). Évolution des principes de l’Intelligence Émotionnelle (relation avec soi-même) et de l’Intelligence Sociale (relation avec les autres), l’IRS met l’accent sur la sagesse collective du groupe, de l’équipe ou du système. Cette approche de coaching d’équipe permet aux individus et aux équipes d’aller au-delà des préoccupations personnelles et des conflits insignifiants pour s’orienter vers une identité de groupe positive et productive. 

Pour les entreprises qui accueillent des talents neurodivergents, la nécessité de créer une culture d’équipe forte et encourageante où les différentes perspectives sont valorisées et encouragées n’est pas moins importante. Les managers sont souvent en mesure de communiquer les avantages de la neurodiversité au sein de leurs équipes et d’encourager la volonté d’apprendre à connaître les besoins et les forces de chaque membre de l’équipe quel que soit son type neurologique. 

En créant une culture de sécurité psychologique, les employé•es deviennent capables de s’informer sur les adaptations du lieu de travail. En apportant de petits changements ou en sensibilisant les employé•es à la stimulation, aux besoins sensoriels ou aux styles de communication, les entreprises peuvent créer une culture dans laquelle les employé•es neuroatypiques peuvent s’épanouir. 

En retour, les entreprises peuvent puiser dans un vivier de talents plus large et diversifié – une étape cruciale pour la réussite future. 

 

Comment ORSC (Organisation and Relationship System Coaching) peut aider les équipes à accueillir la neurodiversité

En ce qui concerne ORSC, il existe une variété d’outils qui peuvent aider à créer une culture de soutien et d’ouverture où la différence est célébrée :

  1.  Concevoir l’alliance de l’équipe : Un outil simple qui permet aux membres de l’équipe de dire ce qui doit être dit. Il rend les choses personnelles et non personnelles à la fois. Par exemple : « je me sens incompris•e ? De quoi ai-je besoin pour me sentir compris•e ? De quoi ai-je besoin de la part de nous ? ». Cela permet de créer un espace pour la neurodiversité.
  2. Curiosité : ORSC enseigne aux responsables et aux membres de l’équipe à faire preuve de curiosité à l’égard de ce qui se passe dans l’instant présent. À utiliser des outils et des compétences pour éduquer le système/l’équipe afin d’explorer et de répondre à ce qui émerge.
  3. Normalisation : ORSC nous apprend que nous sommes tous et toutes uniques et que les systèmes dans lesquels nous évoluons le sont également. En comprenant qu’il n’y a pas deux relations identiques, nous faisons tomber les barrières créées par les attentes. 
  4. Dans le module ORSC Intelligence, nous pratiquons et apprenons à écouter les signaux, pas seulement les mots, et à normaliser les conflits comme une opportunité de nous aligner sur ce qui cherche à changer. 
  5. Dans le module ORSC Géographie, nous introduisons ce que nous appelons le « travail paysager » ou « lands work », qui à travers la métaphore du voyage, nous apprend à considérer et à expérimenter la façon dont les autres vivent leur monde. Dans ce cadre, nous accueillons et célébrons la diversité et tout ce que nous pouvons apprendre d’elle. Nous abordons également la manière dont les structures, les croyances, les expériences du passé peuvent influencer le présent. 
  6. Dans le module ORSC Chemin, nous utilisons le dessin et les métaphores pour créer notre rêve d’avenir. C’est une occasion unique de visualiser le monde que nous voulons toutes et tous, et les étapes à franchir pour y parvenir. 

 

 

 

Si vous avez envie d’approfondir la question de l’Intelligence Relationnelle Systémique… notre livre blanc est disponible ici.  

Autrice : Laura Wilks
Traduction : L’équipe ORSC France

 

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